PLATEFORME PÉDAGOGIQUE INTERNATIONALE GRATUITE D'ÉDUCATION PERMANENTE

Tracés parfaitement à l'horizontale, Les CHEMINS FERTILES sont creusés horizontalement, eu suivant les courbes de niveaux, un peu comme certaines terrasses, mais avec beaucoup moins de travail de mise en oeuvre. Chaque chemin est longé par une butte de terre, où l'on plantera des arbres et autres plantes.

Le but est aussi de capter les eaux de surface et de créer un circuit de l’eau le plus long, le plus lent et le plus longtemps possible, pour DÉVELOPPER UNE TRÈS GRANDE FERTILITÉ et biodiversité (faune et flore) dans le terrain, et donc une PRODUCTION très quantitative ET qualitative.

Il s’agit de copier la nature là où elle est la plus fertile, c’est-à-dire là où la terre meuble se trouve le plus souvent humide : mangroves, estuaires, marais, zones humides, etc.

Au centre de la ligne de butte, on plantera des arbres, ainsi que d’autres strates végétales sur les côtés. Une fois tout cela mis en place, on pourra alors utiliser les espaces ainsi délimités, pour y répartir des zones de pâturages, maraîchage, récréation, etc.

On y produira de la nourriture pour les humains, du fourrage pour les animaux, de la matière organique pour « nourrir le terrain » (c’est-à-dire amender le sol), du bois de recépage (à titre d’information : une brassée de petit bois sec peut alimenter un « poêle de masse » pendant une journée = énergie calorique produite sur place), du bois d’œuvre (constructions, piquets…), de la vigne, etc.

Les chemins fertiles sont irrigués par simple gravité et deviendront aussi des TEMPORISATEURS EFFICACES en cas d’événement extrême, sécheresse, inondations...

De plus, en faisant percoler l’eau par gravité dans le sol, ils permettent aussi de créer (ou recréer) de NOUVELLES SOURCES en moins de 7 ans !

Se basant sur de nombreux exemples fonctionnels à travers le monde, le « Permaculture Research Institute » (Australie– Nouvelle Zélande), recommande d’implanter des « swales on contour » sous toutes les latitudes de la terre, en commençant toujours par les trois points fondamentaux :
1. les ACCÈS,
2. le CIRCUIT de l’EAU et
3. le POSITIONNEMENT de chaque infrastructure, construction en terre ou "en dur".